Publié le 18 mai 2022

Transport bas carbone : La Poste accélère !

La Poste annonce un investissement de 600 millions d’euros dans le transport bas carbone pour réaliser près de 50% des kilomètres liés au transport régional et national en énergie bas-carbone dès 2030, avec l'ambition d’atteindre le zéro diesel à horizon 2050. Cet investissement s’inscrit dans la trajectoire de baisse des émissions carbone du groupe de -30% d’ici 2025, et l’objectif d’atteindre le "Zéro Émissions Nettes" de gaz à effet de serre en 2030.

Acteur majeur du transport avec 5 000 camions qui circulent chaque jour pour acheminer les lettres et les colis, La Poste a résolument un rôle à jouer sur son impact environnemental.

Réduire les émissions avec des volumes de colis toujours en croissance constitue un défi majeur pour La Poste dont l’activité de transport de courrier et colis en France représente 83% de ses émissions carbone (31% sont liées au premier et dernier kilomètre et 52% au transport poids lourds).

La Poste accélère sur le déploiement des transports bas carbone avec deux projets majeurs :

  1. Verdissement de la flotte de véhicules pour le premier et le dernier kilomètre

  2. Conversion de la flotte de transport de moyenne et longue distance vers les énergies bas carbone

200 millions d’euros dédiés aux véhicules du premier et du dernier kilomètre

Sur le premier et dernier kilomètre, La Poste mise sur l’électrique pour réduire son impact carbone.

Elle va doubler son parc de véhicules en faisant l’acquisition de 8 000 véhicules utilitaires électriques supplémentaires et en déployant 1 000 vélos cargos qui complèteront les 125 existants.

Avec ces 15 000 véhicules électriques,  1 livraison Colissimo sur 2 sera décarbonée dès 2025 en France et 100% des livraisons Colissimo seront décarbonées non seulement dans les Zones à Faibles Émissions mais aussi dans les principales agglomérations.

Un investissement de 400 millions pour convertir sa flotte de poids lourds

La Poste va investir 400 millions d’euros afin de convertir sa flotte de poids lourds aux énergies bas carbone et d’accompagner ses 600 transporteurs partenaires dans leur transition. Afin de réduire de manière significative les émissions liées au transport et agir sur l’écosystème, La Poste prend un engagement fort : d’ici 2030, grâce à la conversion progressive du transport routier, 50% des kilomètres parcourus par La Poste en France le seront en poids lourds bas-carbone.

La Poste va investir 400 millions d’euros afin de convertir sa flotte de poids lourds aux énergies bas carbone.

À partir de 2030, La Poste prévoit une accélération de l’utilisation des énergies électrique (pour les liaisons moyenne distance, 250-400 km) et hydrogène (pour les liaisons longue distance, plus de 400km) dans ses transports. Ces énergies seront majoritaires dans le mix énergétique dès 2040. Lors d’une première phase du programme de décarbonation, de 2022 à 2030, La Poste s’appuiera sur les énergies de transition aujourd’hui disponibles : les biocarburants et le biogaz.

La Poste privilégiera ainsi le biocarburant hexagonal en utilisant majoritairement du B100 issu du colza français et déploiera 8 stations d’avitaillement de biogaz réparties sur le territoire sur ses plateformes industrielles. A l’instar de la station d’avitaillement au gaz naturel (GNV) ouverte sur un site postal à Chelles en 2021, ces stations seront intégrées au réseau La Poste, approvisionnant sa flotte ainsi que celles de ses partenaires de transport.

Agir pour permettre un effet d’entrainement vertueux sur l’ensemble du secteur

Pour chacune des énergies de substitution possibles que sont l’électrique, l’hydrogène le biogaz et le biocarburant, La Poste a étudié leur coût global, l’impact environnemental, l’autonomie possible et la disponibilité des matériels et des molécules. Elle travaille avec les constructeurs, les énergéticiens, les transporteurs de manière continue sur l’évolution des technologies et des expérimentations sur ces nouvelles énergies.

La Poste travaille en concertation avec les constructeurs en testant leurs prototypes et avec les énergéticiens en soutenant le déploiement des stations d’avitaillement. Avec ses transporteurs partenaires, elle mène une politique d’allongement la durée des contrats pour sécuriser et encourager leurs investissements dans les poids lourds bas carbone, et elle fait bénéficier à ses partenaires livreurs de conditions négociées pour basculer vers le véhicule électrique.

La Poste se fixe des ambitions fortes qu’elle ne pourra pas atteindre seule. Elle compte jouer un rôle de déclencheur et de levier pour entraîner et mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur.

La Poste leader de la logistique verte depuis 2013

Premier opérateur postal au monde à être intégralement engagé dans une démarche de neutralité carbone, entreprise à mission depuis 2021, le groupe La Poste s’attèle à décarboner l’ensemble de ses transports d’ici 2050.

Le groupe La Poste s’attèle à décarboner l’ensemble de ses transports d’ici 2050.

Depuis 2013, La Poste a réduit ses émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité colis de 32%. Ainsi la livraison d’un Colissimo correspond à une émission de 420g de CO2, soit le plus faible score du marché.

Elle détient, depuis plus de quinze ans, une des plus grandes flottes de véhicules électriques au monde et 100% de l’électricité qu’elle utilise est d’origine renouvelable.

En parallèle, La Poste est le leader mondial de la compensation volontaire du secteur logistique transport, avec plus de 50 millions d’euros dédiés à la compensation de ses émissions carbone résiduelles depuis 2012. Elle a contribué à la définition du Label bas carbone en France, une démarche de compensation locale reconnue par l’État des émissions qui ne peuvent être évitées.

Avec cette politique de transport bas-carbone à moyen-long terme, La Poste conforte son rôle d’entreprise leader de la transition énergétique.

50 %

des kilomètres parcourus

seront en poids lourds bas-carbone d'ici 2030.

50%

des livraisons Colissimo décarbonées

dès 2025.

50 M€

pour compenser ses émissions carbone résiduelles

depuis 2012.